Le domaine est implanté au bord d’un petit plateau, à proximité d’un village, dont il est séparé par l’étroite vallée d’un ruisseau, le Cardijol. Le village est mentionné pour la première fois de façon claire en 1292. Le bourg était simplement cité dans des documents antérieurs : une charte de 979 où apparaît le nom de “Marcheisco”, et un autre texte de 1191 qui mentionne le nom “Marquino”, lorsque le seigneur Pierre de Marquein – dit Subirat – et sa femme Jeanne Albia en font donation à l’hôpital du Riva à Saint-Michel-de-Lanès.
Tous les commerces de proximité se situent à 15 min, dans le village de Villefranche-de-Lauragais. La propriété est à 1 h de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et l’autoroute A61, qui permet de rejoindre l’Andorre en 2 h, à 15 min de là.
L’imposant bâtiment castral est entouré de prairies et de bosquets, ainsi que d’un parc paysager créé à la fin du 19e s. Protégé de toutes nuisances et ceint d’arbres majestueux, l’édifice se devine au loin à travers vallons et forêts. Une grande allée sépare le domaine d’une route vicinale, des dépendances – hangar, atelier et appartement de gardien – apparaissant à quelques mètres de là. Les bâtiments des communs, assez dénaturés, subsistent ainsi à l’ouest du château, de même qu’un pigeonnier sur piles, du 17e s., implanté sur le versant sud du plateau.
Stylistiquement et structurellement, le château, qu’il faudrait qualifier de “maison forte seigneuriale”, semble dater du règne de Charles VIII ou de Louis XII