Château - 1 674 000€

Au sud de la Touraine, au cœur d’un domaine de 30 ha, un château berrichon du 19e s., ses dépendances, sa chapelle et son étan.

Édifiée sur les ruines d’un manoir médiéval dont il ne subsiste aucun vestige, la résidence seigneuriale est sans cesse remaniée jusqu’à son écroulement en 1860. En 1890, il est décidé de la reconstruire sur l’emplacement des fossés. C’est à un architecte de grande renommée, spécialisé dans la reconstruction de châteaux, Louis-Alfred Trolliet, que le projet est confié. Le château tel qu’il se donne à voir aujourd’hui est son œuvre.
Surnommé le « Viollet-le-Duc berrichon », il avait gagné ses galons de figure majeure de l’architecture de style troubadour avec la restauration du château de Romefort à Ciron. Pour la reconstruction de ce château en particulier, ce n’est pas le style « troubadour » qu’il retient, mais celui du « château de la Loire », qui copie l’ancien et qui est alors très en vogue aussi. Trolliet opte donc pour un logis-maître longitudinal surmonté de hautes toitures en ardoise avec croupes sur le modèle de Chenonceau ou d’Azay-le-Rideau.
Passé la grille d’entrée et remonté une longue allée centrale symétriquement ponctuée de parterres bordés de buis taillés en topiaire conique, le château apparaît. Orienté est-ouest, il s’élève sur trois niveaux pour le corps de logis principal et sur quatre pour la tour carrée, le tout sous combles. Symétriques, les façades sont enduites et percées de larges baies pleines fenêtres à petits